Afin de lutter contre la pénurie alimentaire et l'augmentation des prix, la Convention et le Comité de Salut Public ont institué le 29 septembre 1793 "le maximum général", c'est à dire la taxation des
denrées de première nécessité ainsi que les salaires.
Le 2 pluviôse de l'an II (21 janvier 1794), pour l'Auvergne :
Ouvriers payés à la journée :
Manouvriers nourris en automne et en hiver (jusqu'au 1er germinal) : 3 sols
Manouvriers nourris au printemps et en été ( du 1er germinal jusqu'au 15 fructidor) : 8 sols
Manouvriers non nourris : 20 sols en hiver, 26 sols en été
Moissonneurs nourris : 15 sols pour le blé, 12 pour l'orge, 10 pour l'avoine
Maçons, charpentiers et scieurs de long nourris : 10 sols en hiver, 15 sols l'été
Maçons, charpentiers et scieurs de long non nourris : 25 sols en hiver, 30 sols l'été
Tailleurs d'habits nourris devant veiller jusqu'à 10 heures du soir : 8 sols
Blanchisseuses nourries : 5 sols.
Ouvriers payés à la tâche:
Cardeurs de laine nourris : 2 sols 6 deniers pour chaque livre de laine
Cardeurs de laine non nourris : 3 sols pour chaque livre de laine
Peigneurs de chanvre nourris : 6 deniers par livre de chanvre
Peigneurs de chanvre non nourris : 9 deniers par livre de chanvre
Fileur de chanvre : 8 sols par livre de fil mi-fin, 3 sols par livre d'étoupe, 15 sols par livre de fil fin
Barbiers : 1 sol pour chaque barbe
Domestiques logés et nourris , salaire annuel :
Maître-bouvier : 90 livres
Second bouvier : 76 livres
Dernier bouvier : 70 livres
Berger : 45 livres
Berger pour le temps d'hiver : 36 livres
Première Servante : 36 livres
Seconde Servante 30 livres
Vachère : 25 livres
Porchère : 15 livres
retour à la page d'accueil
|